Tembo: Quand Rambo rencontre Dumbo

Analyse Tembo: Quand Rambo rencontre Dumbo

PC

PS4

ONE

Titre: Tembo The Badass Elephant
Développeur: Game Freak
Éditeur: Sega

Genre: Plate Forme
Multi: Non
Sortie: 21/07/2015

Config PC

(Réglage: Ultra / Résolution: 1920x1080 (lock) / Fps: 60)
Carte Mère: Gigabyte X99 UD4 / Processeur: I7 5930k 4.3 Ghz / Carte Graphique: GTX 1070 MSI Gaming X / Ram: 32 Go DDR4 2133 mhz / Watercooling Corsair

Intro Maestro

Steam est une vraie mine d’or pour peu qu’on se donne la peine d’y chercher son bonheur… Bien sûr, cela dépend également de la communication du studio, et des retours plus ou moins positifs sur le titre. Cependant, même avec tout ça et de la notoriété à revendre, c’est pas dit que vous sortirez du lot, la cause ? Les observateurs vous répondrons que cela est dût à la quantité de titres, les gamers clameront le déjà vu, le réchauffé… Tout ça a une petite odeur de 1983. Mais nous on s’en fou, on était là avant et je vous rassure, je serais là après si il doit y avoir un effondrement. En attendant, parmi la foule de jeux se noyant dans la masse, il y en a bien un qui doit retenir votre attention, et ce jeu c’est Tembo The Badass Elephant.

Moteur & Divergence

Pourquoi particulièrement ce titre ? Je vous répondrais qu’il possède tout les arguments qui sauront convaincre n’importe quel profil de joueur, du plus hardcore au plus casual, tout en étant un formidable pont entre les générations. La question qu’on se pose c’est: qui est aux commandes ? Réponse: Game Freak et Sega. Cela a de quoi surprendre, surtout quand on connait l’histoire qui lie Game Freak à Nintendo. Mais il y a bien un détail qui ne trompe pas, c’est le créateur du jeu: James Turner. Il est le premier Européen autorisé à travailler au sein de la société Japonaise en 2010. Ce n’est pas le coté Nippon qui s’occupe du développement, mais la branche Occidentale.
(Cela influence grandement la conception)

Un level design digne de Sonic

Des graphismes au style BD / Comics

Votre trompe peut cracher de l’eau

Jamais 2 sans 3

Cette influence (US) se ressent de bout en bout dans la conception du titre, à commencer par son histoire qui plante instantanément le décor. Vous incarnez Tembo, un pachyderme vétéran de la guerre (du Vietnam ?) passée, et à qui l’état major fais appel pour contrer la mystérieuse menace au doux nom de “Phantom”. Votre périple vous amènera à visiter différents lieux exotiques, répartis sur 3 endroits de la carte, dont la forme centrale est une cacahuète géante, histoire de ne pas s’éloigner de notre héros. En tant que guerrier, vous devrez certes, affronter la terrible armée Phantom, mais vous aurez aussi comme responsabilité de sauver les innocents parsemant les levels, quelque chose qui vous rappellera surement Rayman avec les petits êtres.  Outre jouer les justiciers, nettoyer tout le périmètre est vital, car c’est le nombre d’ennemis qui détermine le passage de niveau (ex: il vous faut un total de 600 ennemis éliminés pour accéder au niveau 5 etc…), nous obligeant à refaire les levels passés afin de trouver les fameux soldats oubliés… si on ne fait pas suffisamment attention.

Le Poids du Modèle

Le gameplay de Tembo est un classicisme absolu, point de révolution, mais une maîtrise du genre Plate Forme / Aventure rarement égalé. Notre éléphant possède en effet une palette de mouvements complète, tout en se montrant très agile dans son maniement. Les possibilités offertes vous rappelleront d’autres jeux: la vitesse, les checkpoints et le level design pour Sonic, ou encore la construction du game design prise chez Donkey Kong en simple exemple. Histoire d’accompagner le tout, le jeu est doté de superbes graphismes BD / Comics, collant parfaitement à l’ambiance, sans jamais perdre en visibilité. Si l’OST et les bruitages se révèlent bons, on ne peut s’empêcher de rester pantois devant le peu de niveaux proposés, avec une obsession pour la collecte, une activité qui tend à disparaître, tant elle devient archaïque et sert de cache misère. Une aventure en somme qui souffre d’une durée de vie plutôt faible, ainsi que d’un manque de renouvellement dans le bestiaire mais se vivant pleinement de bout en bout, avec un plaisir constant une fois la manette en main.

EVALUATION

GRAPHISMES
/ 20
OST & BRUITAGES
/ 20
GAMEPLAY
/ 20
OPTIMISATION
/ 20
GAME DESIGN
/ 20
LEVEL DESIGN
/ 20
NOTE FINALE
/ 20
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RÉDACTEUR

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