Ubisoft et la politique des Loot Box

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Intro Maestro

Si vous êtes gamer, impossible de passer à côté de la polémique agitant la toile en ce moment et plus particulièrement le jeu Star Wars Battlefront 2. le 17 novembre 2017 signe à la fois la sortie d’un jeu Star Wars des plus attendu (un mois avant la sortie de Star Wars les derniers Jedi, les marketeux ne perdent jamais le nord) mais également le départ d’un des plus célèbres scandale qui restera dans les annales dont EA se serait bien passé en termes de publicité, mettant en lumière des pratiques peu reluisantes que sont les micro-transactions et les loot boxes.

Micro Transition

Avant l’ère des consoles PS3 et Xbox360 les DLC n’existaient pas, et la seule chose de comparable était sur PC et l’on appelait ça des “extensions”, plus conséquentes que des DLC et presque autant qu’un standalone. Mais les choses étant ce qu’elles sont, les quêtes/objets qui devaient être ajoutés en plus ont laissé place aux éléments qui devaient être de base dans le jeu, donnant comme résultat des jeux découpés (Hitman) voir parfois défiguré de leur expérience initiale. Les micro-transactions ne sont que la suite de cette logique marchande, tuant petit à petit le jeu vidéo.

Payer Payer Payer….

Déjà que l’on voit fondre le contenu de départ qui est maintenant vendu séparément, il faut en plus aujourd’hui mettre encore la main à la poche pour des éléments de bases comme des objets/personnages/costumes, qui sont clairement prévues initialement dans le titre et qui furent retirés sciemment afin d’en tirer plus d’argent. Le souci qui se pose, étant de savoir si les gamers vont suivre le mouvement ou, s’ils mettront un coup de frein avant, c’est là que le cas d’Ubisoft devient intéressant et nous permet de mieux cerner une situation dites globale.

Doucement mais surement

Si les joueurs ont bien poussé un coup de gueule face aux micro-transactions de Star Wars, faisant passer le jeu de pay to fast à la limite du pay to win. Il semble que Ubisoft échappe aux critiques, quand bien même un jeu comme Assassin’s Creed pousse clairement à l’achat. Seulement, avant d’arriver jusqu’à la sortie de notre nouvel étalon, il est intéressant de noter que sur les 342 millions d’euros de bénéfice, s’étalant de juillet à septembre, une majorité (174.5 millions) provient des DLC et micro-transactions, donc indignation oui… mais variable.

Ubi sauve ce qu'il peut

Avant, vous vendiez 80 % la première année (de jeux), 10 ou 15 % la seconde année, et 5 % la troisième. Là, vous êtes sur un rythme complètement différent. (…) Cela permet d’amortir les coûts, et surtout, parce qu’il y a des revenus récurrents (DLC / micro-transactions), cela permet aussi de continuer à améliorer l’expérience.
Yves Guillemot
PDG d'Ubisoft
Le monde 30.11.2017
twitter pro

HEI / REDACTEUR
Certes, les joueurs ont su se faire entendre, mais la situation demeure. De plus, les législations américaine et européenne ont bien du mal à réguler le tout, la question venant à peine d’arriver sur les bureaux de chacun, affaire à suivre…

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